« Planète Sable », un projet bâti sur le sable !

Le projet de Musée du sable a fêté ses 20 ans, le dernier week-end d’août dernier, avec des manifestations diverses et une soirée qui a débuté sur le site où ce musée va être construit  très prochainement. Elle  a commencé par  l’accueil de personnalités et d’amis (élus, associations, mécènes…) venus soutenir cette initiative sur le site de la construction aux Sables d’Olonne.

Sur la photo : à gauche de la sénatrice Annick Billon (maire adjointe au Château d’Olonne et vice-présidente des Sables Agglomération), Jean Claude Daniel, le pilote de l’action depuis 20 ans, et deux amis fidèles du projet, Etienne Guyon et Jack Guichard, tous deux anciens directeurs du Palais de la Découverte.

La première  pierre est pour bientôt avec les soutiens nécessaires (collectivités locales et territoriales, Fonds Sylvain Augier)… mais les nombreux premiers grains de sable sont  déjà bien en place !  A côté d’une importante collection de grains venus du monde entier, l’action  de l’équipe projet autour de J-C. Daniel qui comprend d’anciens élèves y ayant participé pendant leur scolarité, des bénévoles très impliqués et deux salariées, ne  s’est pas limitée à chercher des fonds !

C’est entre autres sur les plages, auprès du grand public depuis 20 ans que les actions culturelles scientifiques se déroulent, avec des exposés, des  démonstrations et des jeux de plage : des enjeux, en plus des classiques  compétitions  de châteaux de sable, consistent à  construire un mur percé au travers duquel le jeune constructeur peut passer, ou à réaliser la plus haute colonne de sable possible… Le « musée » est bien parti !

Sur la photo : Observer les grains avant de construire des châteaux de sable sur la plage toute proche.

Après 20 mn et à mains nues, les tours sont construites !

Doser les contraintes dans cette construction éphémère !

 

 

Congrès Mondial Powders & Grains

Powders & Grains un congrès mondial dans la continuité du livre Matière en Grains.
 

 

Avec 500 participants, dont deux tiers de chercheurs étrangers, se sont retrouvé à Montpellier début juillet pour échanger sur l’avancement de la recherche sur la matière en grains !

Avec plus de 300 posters, 400 articles et une cinquantaine de vidéos disponibles en libre accès sur internet, la conférence internationale Powders & Grains est la plus importante dans le domaine de la physique et la mécanique des matériaux formés de grains. Présidée par Farhang Radjaï et Jean-Yves Delenne (chercheurs à Montpellier) elle se tient tout les quatre années sur un continent différent.
Quels nouveaux matériaux peut-on développer à partir de grains qui peuvent se souder entre eux comme les céramiques industrielles ? Comment agglomérer des grains pour la  pharmacie ou dans l’industrie agroalimentaire? Comment répondre aux exigences du traitement des sols ? Comment produire des grains de façon économique sachant que l’industrie consomme aujourd’hui autant d’énergie pour réduire la matière en grains que dans la totalité du secteur du transport. Il est nécessaire de limiter  le pillage des plages qui est une ressource naturelle difficilement renouvelable!  Est-il possible de créer des bétons moins gourmands en grains ainsi qu’en ciment dont la préparation produit aujourd’hui des quantités considérables de CO2 ? En particulier, comment réaliser un habitat durable à partir d’architecture de terre crue ?
Pour répondre à toutes ces questions, il faut étudier les grains par le menu ; tenir compte de leurs formes, de leurs tailles, de leur organisation. et dont la façon dont ils s’associent entre eux. Ce sont des enjeux scientifiques que, avec enthousiasme, les participants ont apporté et partagé, faisant part de leurs découvertes et de leur questions.

Powders & Grains a été aussi l’occasion de mettre en avant les actions auprès du public. Etienne Guyon, directeur honoraire du Palais de la Découverte a présenté une synthèse des actions de diffusion culturelles et pédagogiques en France autour de la matière granulaire. Heinrich Jaeger de l’Université de Chicago a mis en avant des nouvelles applications de matériaux granulaires à l’architecture et à l’Art. L’association Amaco, a animé tout au long de la conférence un atelier montrant des expériences simples sur les sols des particules les plus grossières aux plus fines : les argiles.
Enfin, pour les plus courageux, une excursion sur le terrain animée par Alfredo Taboada, Frédéric Bouchette, et Thierry Ruiz a permis de découvrir les processus d’érosion qui conduisent à la formation de grains dans l’arrière pays de Montpellier. Ce fut aussi l’occasion de découvrir les produits régionaux (vins, fromages…) lors d’un grand piquenique au bord du lac du Salagou.
 
Et que cela ne nous émpêche pas de nous intéresser aux grains sur nos plages préférées pendant les vacances… avec aussi la curiosité du découvreur…

Références

Le musé du sable

Un projet « bâti… sur du sable » !!!

En recueillant quelques échantillons de sable de toute la Planète il y a quelques années, qui aurait pu penser qu’un projet de Musée du Sable, projet encore unique au monde, verrait le jour et se concrétiserait dans la région des Sables d’Olonne, en Vendée ?

Issu d’une démarche originale, bien inscrit dans le tissu local par ses initiateurs et acteurs, ce projet a su mobiliser des partenaires de tous horizons, séduits par cette nouvelle offre dans le paysage culturel, scientifique, pédagogique, touristique, économique, industriel, naturel…

Figure – Fête de la Science 2015, Atelier et exposition « Le sable, le matériau » réalisés par l’association du Musé du Sable

Pour plus d’information… www.museedusable.com

Glass Beach

Après l’air et l’eau, le sable est l’élément le plus présent sur Terre ;  80% de sa surface est couverte de en grains. Et pourtant, il s’agit d’une ressource naturelle non renouvelable* qui s’épuise tant ses usages sont nombreux et gros consommateurs de cette matière première .

Le sable que l’on extrait des plages, des fonds sous marins ou des lits de rivière disparait progressivement… Il s’agit d’un véritable pillage qu’il faut dénoncer.

C’est en milliers de tonnes que  s’exprime le besoin de sable  pour une construction d’un ensemble architectural. Le commerce et la  consommation annuelle de sable dans le monde s’évalue en milliards de tonnes

Comment y remédier?

Une  première solution est le recours autant que possible à l’habitat en terre. Des architectures vernaculaires utlisant des ressources minérales locales peuvent conduire à une économie de matière première.

On peut aussi penser à utiliser le verre de récupération (de la silice , tout comme le sable dont il est issu ) pour faire des plages en verroterie.  Cette  “glass beach” en Californie du Nord a été utilisée longtemps pour déverser des déchets de verre en particulier. Aujourd’hui elle est une plage qui attire les touristes pour le chatoiement de ses grains érodés à force d’avoir été roulés par les vagues.

Figure. Plage de verre (Glass Beach) de Fort Bragg en Californie (credits photos Gustavo Gerdel CC BY-SA 4.0 et Jef Poskanzer CC BY 2.0)

Références

Le sable : enquête sur une disparition, Denis Delestrac, Arte

Pierre Gilles de Gennes

Pierre Gilles de Gennes, un des scientifiques les plus créatifs de la seconde partie du 20ème siècle a ouvert la porte à de nombreux sujets de la matière condensée, des supraconducteurs, aux cristaux liquides et aux polymères**. Ses apports dans d’autres thèmes comme la physique des interfaces , l’hydrodynamique physique ou les milieux granulaires sont aussi très appréciables. A chaque fois il consacrera une ou plusieurs années à des enseignements lumineux au Collège de France. En particulier son apport à la physique des milieux granulaires jouera un rôle important dans la recherche actuelle sur le sujet.

Il est parti de la remarque suivante :

Le désordre dans la matière microscopique est aujourd’hui un animal bien apprivoisé (well tamed). Il est important que nous puissions faire bénéficier de cette expérience l’étude de la matière désordonnée à plus grande échelle.

Cette citation peut être vue comme un point de départ de la communauté des MIAM dans les années 80 réunissant des scientifiques et ingénieurs travaillant dans des domaines différents de la matière en désordre*** avec l’objectif de rapprocher et inter féconder les diverses approches. De nombreux groupes se sont crées ultérieurement en poursuivant cette approche pluridisciplinaire dans les domaines fondamentaux aussi bien que des applications dans des domaines différents.

*   La physique du sac de billes CNRS audiovisuel ; A.Martinet producteur

** Les objets fragiles (Plon) P.G. de Gennes et J. Badoz

***La matière en désordre (EDP sciences ) D. Bideau, E. Guyon et J.P. Hulin

La physique du sac de billes

Présentation des propriétés physiques spécifiques des matériaux granulaires, (poudres et grains) dont le comportement est intermédiaire entre celui d’un solide, d’un liquide ou d’un gaz. De plus, ces matériaux présentent des propriétés qui leur sont propres comme leur réaction à des vibrations ou à des déformations. Il s’agit d’un domaine d’étude en plein essor où se posent des problèmes d’ordre fondamental qui interviennent dans de nombreuses applications industrielles ainsi que dans la nature.

Générique
Auteur-Réalisateur : Alexis MARTINET Conseiller scientifique : Etienne GUYON Co-Producteurs :  » Institut de cinématographie scientifique  » CNRS Audiovisuel (actuellement CNRS Images/media) Diffuseurs : – Institut de cinématographie scientifique (ics@cnrs-bellevue.fr) – et CNRS Diffusion, vidéothèque, photothèque (videotheque@cnrs-bellevue.fr)

Les MIAMs, ou l’histoire d’une communauté scientifique ouverte

Texte retranscrit de l’article « Les MIAMs, ou l’histoire d’une communauté ouverte » édité dans Reflets de la Physique n°12, 2008 (Version pdf).

Étienne Guyon (Professeur émérite, PMMH, ESPCI) et Daniel Bideau (Professeur émérite, Université de Rennes 1).

Les méthodes de la physique statistique ont rencontré la physique du solide dans ce que l’on a qualifié de matière mal condensée. Les résultats obtenus ont trouvé un prolongement dans des situations de désordre à plus grande échelle : matériaux granulaires ou poreux, colloïdes et suspensions, gels…
Les deux encarts de cet article, ainsi que les deux articles suivants de ce numéro, en donnent des exemples (voir version pdf). Une communauté ouverte s’est constituée autour des MIAMs (milieux aléatoires macroscopiques) il y a une trentaine d’années et reste bien vivante et renouvelée dans la diversité des thèmes traités. Son histoire montre l’impact de structures légères et ouvertes.

La physique des solides a connu après-guerre un accroissement considérable. Dans les années 1970, plusieurs rapports de prospective accom- pagnent ses développements, en recomman- dant aussi bien des actions tournées vers les applications des matériaux (J. P. Causse) que des études fondamentales (J. Friedel). L’utilisation de l’ultravide et de spectroscopies fines permet alors de mieux connaître les solides « propres » (monocristaux, surfaces propres à l’échelle atomique). Dans le même temps, le développe- ment d’études sur les amorphes et les verres, la découverte de la localisation quantique, l’utilisation de la percolation et des fractals ouvrent la physique vers les milieux désordonnés. De Gennes, qui fut un des inventeurs de la percolation, écrit alors : « Le désordre à l’échelle microscopique est aujourd’hui un animal bien apprivoisé ; ce n’est pas le cas du désordre à l’échelle macroscopique. » Des Écoles des Houches sur la matière mal condensée (1978) et sur la physique des défauts (1980) contribuent à ouvrir cette porte.

C’est avec la complicité de Pierre-Gilles et profitant d’une réorganisation engagée à la suite d’une crise universitaire à Marseille (1973) que, avec notre laboratoire de l’ESPCI puis avec le Groupe Matière Condensée et Matériaux de l’Université de Rennes, nous avons mis en place cette communauté des MIlieux Aléatoires Macroscopiques (ou, plus brièvement, MIAM), très active depuis près de trente ans. Nous avons profité, récemment, de la fin du GDR MIDI (milieux dispersés) en 2008 – héritier direct des premières structures – pour faire un point détaillé sur ces trente ans d’histoire dans La revue pour l’histoire du CNRS [1]. Nous en avons profité pour rassembler et classer au laboratoire IUSTI (Université de Provence) l’ensemble des archives scientifiques et administratives complètes de cette aventure.

Figure 1. Quelques exemples de milieux aléatoires macroscopiques. (a) Visualisation par élasticimétrie des chaînes de forces dans un empilement de cylindres transparents sous contrainte. (Document F. Melo.) (b) Agrégat formé par des particules de cire flottant sur une surface liquide. (Document M. Cloitre, C. Allain.) (c) Fissures produites par le séchage d’une couche d’argile. (Document K.J. Maloy.) (d) Dune en croissant (barkhane). (Document F. Rioual.) (Voir aussi en couverture l’image d’une coulée de sable en avalanche.) En haut de la page : Simulation numérique de la structure d’un empilement de sphères de deux diamètres différents. (Document P. Richard.) Deux autres exemples sont les particules en suspension dans un liquide (article pp. 8-11) et les polymères renforcés par des particules (article pp. 12-15).

Les thématiques ont bien évolué au cours de ces années. Au début, on trouve surtout des applications de la percolation : propriétés de transport et mécaniques de structures composites, physico-chimie des gels, hydrodynamique des poreux… Les thèmes ont évolué ensuite vers des systèmes où le désordre se modifie sous les sollicitations imposées, comme les milieux granulaires dont la géométrie – en particulier celle des contacts – dépend des contraintes appliquées. Les recherches qui se développent alors impliquent des communautés variées : génie chimique, matière molle, métallurgie, géophysique et hydrologie. Mais l’étude de la matière divisée (les granulaires) reste une constante à travers ces évolutions. La mécanique des milieux continus, vue par des physiciens et spécialistes des matériaux, y a aussi toujours été très présente.

Plutôt que de résumer cette longue aventure, soulignons-en quelques caractéristiques, qui peuvent être utiles dans d’autres entreprises du même type.
• Une unité de site (le VVF de Carry-le- Rouet, où se sont tenues quasi annuelle- ment des rencontres de trois jours pendant près de trente ans).
• L’investissement personnel de Pierre- Gilles de Gennes (qui a participé à une dizaine de rencontres) et, également, à chaque rencontre, de scientifiques de haut niveau, souvent issus d’autres domaines (J. Villermaux, D. Stauffer, J. Hinch, J. Jenkins…), qui ont ouvert cette communauté à partir d’un groupe de départ (R. Blanc et les deux auteurs de cet article).

Le noyau dur initial de participants s’est renouvelé progressivement au cours du temps. Il est tout à fait remarquable que la moyenne d’âge actuelle soit restée la même qu’à l’origine : cela indique un renouvellement très fort de la communauté, qui a pourtant conservé un même style et un intérêt constant pour les applications des systèmes en désordre.

Figure 2. Réunion, pendant la rencontre de juin 1998 à Carry-le-Rouet, de plusieurs responsables de l’action MIAM à l’occasion d’un cadeau remis à Robert Blanc (professeur à l’IUSTI) qui l’a pilotée à Marseille. De gauche à droite : Étienne Guyon, Robert Blanc, Pierre-Gilles de Gennes, Daniel Bideau et Jeanne Pullino.

Les rencontres rassemblent et brassent annuellement une quarantaine de scienti- fiques, allant du doctorant au professeur au Collège de France ou dans une université anglo-saxonne. Le style très informel et, à première vue, peu organisé a favorisé une participation très active des jeunes.
L’organisation autour d’une même structure administrative à Marseille (avec l’efficace et souriant soutien de Jeanne Pullino tout au long de la trentaine d’années de ces rencontres) a permis un fonctionnement léger au plan administratif et avec des budgets modestes accordés par le CNRS et le ministère de la Recherche. Sans être en compétition avec des Écoles du type les Houches et Cargèse, auxquelles ont d’ailleurs contribué nombre des membres de cette communauté, le style beaucoup plus souple et la continuité pluriannuelle de l’esprit des rencontres, par-delà le renouvellement des thèmes année après année, a permis un très grand brassage et la constitution facile de collaborations sous forme de projets d’études, de visites, de contrats, d’obtention d’emplois et de stages. Ceci n’a pas empêché l’organisation de nombreuses écoles thématiques ouvertes à une communauté plus large [2].

L’action des rencontres MIAM a été accompagnée successivement par des actions thématiques programmées du PIRMAT dirigé par J. Hanus entre 1980 et 1990, et par les GDRs « Physique des Milieux Hétérogènes Complexes » jusqu’en 2000 et « Milieux dispersés » (MIDI) ensuite. Ces actions, sous des directions diverses, ont également largement contribué à soutenir cette communauté, aussi hétérogène que les milieux qu’elle étudie !

La gazette « info miam », diffusée sur support papier et, elle aussi, produite de façon artisanale et à la demande, a paru continûment depuis 1980. Elle a été remplacée vers 2000 par une gazette électronique (toujours appelée « info miam »), qui est diffusée aujourd’hui à plus de 200 inscrits.

On pourrait poser la question des applications pratiques tangibles de ces années d’activité. L’étude des nouveaux bétons, par exemple, a utilisé les résultats sur les problèmes d’empilements de grains ; celle de la dynamique des dunes, des études d’avalanches (image de couverture) et de transport éolien de grains. Les milieux pétroliers et d’hydrogéologie ont bénéficié de la meilleure connaissance des milieux poreux et fissurés. Les études de surfaces et d’interfaces rugueuses ont permis des progrès sur la compréhension du mouillage et de la friction… Un point d’orgue a été l’article collectif du GDR MIDI sur la rhéologie des écoulements granulaires denses [3], qui est bien cité au niveau international. Mais il faut aussi souligner l’action pédagogique constante à travers des écoles de formation, des livres, des expositions itinérantes qui ont toutes connu un grand succès…
Les MIAMs viennent d’être renouvelés par le lancement de nouveaux programmes [4]. Sans doute, les thèmes ont fortement évolué, tout en restant centrés sur la matière en désordre ; les acteurs principaux sont aussi, pour une bonne part, nouveaux. Mais une même vision de cette physique légère, soucieuse d’applications « à la de Gennes », est toujours présente.

Références

[1] Daniel Bideau, Étienne Guyon et Jeanne Pullino, « Le tas de sable. Du désordre qui rassemble », La Revue pour l’histoire du CNRS, N°22 – Automne 2008, pp. 32-38.

[2] Les Houches 1991, Cargèse 1994, 1997, 2005, Porquerolles 1995, 2001, 2006.

[3] GdR MIDI, 14, 341-365v (2004).

[4] GdRs MeGe (Couplages multiphysiques et multiéchelles en mécanique géo-environnementale) et MéPhy (Mécanique et physique multiéchelles)

Ecrit sur le sable

Il y a une vingtaine d’années deux essais sur le thème des matériaux granulaires ont été publiés avec l’inspiration de Pierre-Gilles De Gennes, prix Nobel de Physique et contributeur sur ce sujet :

  

Nous reproduisons une critique du premier ouvrage par Pierre Gilles de Gennes qui fut lui même un acteur de cette recherche
L’ouvrage Matière en Grains prend en compte les développements importants qu’a connu ce thème depuis

 

Video : La physique du sac de billes