Glass Beach

Après l’air et l’eau, le sable est l’élément le plus présent sur Terre ;  80% de sa surface est couverte de en grains. Et pourtant, il s’agit d’une ressource naturelle non renouvelable* qui s’épuise tant ses usages sont nombreux et gros consommateurs de cette matière première .

Le sable que l’on extrait des plages, des fonds sous marins ou des lits de rivière disparait progressivement… Il s’agit d’un véritable pillage qu’il faut dénoncer.

C’est en milliers de tonnes que  s’exprime le besoin de sable  pour une construction d’un ensemble architectural. Le commerce et la  consommation annuelle de sable dans le monde s’évalue en milliards de tonnes

Comment y remédier?

Une  première solution est le recours autant que possible à l’habitat en terre. Des architectures vernaculaires utlisant des ressources minérales locales peuvent conduire à une économie de matière première.

On peut aussi penser à utiliser le verre de récupération (de la silice , tout comme le sable dont il est issu ) pour faire des plages en verroterie.  Cette  “glass beach” en Californie du Nord a été utilisée longtemps pour déverser des déchets de verre en particulier. Aujourd’hui elle est une plage qui attire les touristes pour le chatoiement de ses grains érodés à force d’avoir été roulés par les vagues.

Figure. Plage de verre (Glass Beach) de Fort Bragg en Californie (credits photos Gustavo Gerdel CC BY-SA 4.0 et Jef Poskanzer CC BY 2.0)

Références

Le sable : enquête sur une disparition, Denis Delestrac, Arte